| | |
C'est le premier jour de prise en charge "officielle" par INKA. Au matin, briefing sur le toit de l'hotel avec Sebastio le fondateur. Il nous confirme ce qu'on suspectait déjà depuis la veille: Le camp de base n'a pu être monté dans la vallée de la Vacas car il reste trop de neige: Les mules ne peuvent pas passer. Il nous propose pour la forme de tenter l'expé en même temps qu'une nouvelle tentative avec les mules tout en nous indiquant que nos chances les plus grandes d'atteindre le sommet sont bien entendu de passer par la voie normale. La voie normale n'est pas encore trop parcourue en ce début de saison. Comme c'est la crainte de la sur-population qui est à l'origine du choix de l'itinéraire pour tous les membres du groupe, nous décidons comme un seul homme de faire la voie normale. Sebastio nous "vend" la voie normale et un sommet de plus pour l'acclimatation pour le prix de la vallée de Vacas, il s'en sort bien.
Nous aurons donc 3 jours de fenêtre météo pour faire le sommet au lieu de 1 et l'ascension du Cero Bonete pour parfaire notre acclimatation.
| |
| |
Le reste de la journée est consacrée à la vérification du matos par les guides, la location du materiel manquant au besoin, l'achat des permis, le paiement à INKA de l'expédition.
|
| |
Pour la matos, c'est pas compliqué, Juan P. nous fait tout étaler sur le lit et vérifie à l'aide de la liste fournie par INKA que notre materiel est dans les clous. Petit soucis: les listes françaises et anglaises diffèrent pour ce qui est des popotes: Nous n'en avons pas amenées. Pour ce qui est du froid, nous voilà rassurés avec Jeff: on est largement équipé. Juan P me demande même si je ne veux pas filer mes mouffles de secours à François, notre coturne Sud Africain. François est en effet arrivé le matin même après pas mal de problèmes d'avions. Ca me gène un peu car mes mouffles de ski ne sont pas du matos grand froid. Je demande donc a Juan P. de les essayer pour vérifier si elles seront suffisantes. Il a l'air satisfait de la qualité et les refile a François.
Devant notre insistance à vouloir empiler Gore-Tex sur doudoune, le guide nous explique que le duvet gonflé est un parfait coupe vent et que donc la Gore-Tex par dessus la doudoune est au mieux inutile et degradera au pire la performance de la doudone en la compressant.
Je suis vert: J'ai acheté une doudoune assez légère doublée en Gore-Tex et le guide me dit que ma doudone Decath' de base sera plus performante. La doudone Decath' n'a pas de capuche donc je décide d'emmener les deux.
|
| |
Pour les permis c'est un peu plus laborieux, C'est Juan I. qui se charge de nous amener au bureau du parc pour acheter nos permis. Nous voilà partis pour 20 minutes de marche dans Mendoza sur le coup de 12h30 pour changer des Euros en Pesos, seule monnaie acceptée pour les permis. A 12h50, nous voilà devant , le bureau de change, 12h50 c'est pas loin de 13h et de 13h à 16h c'est Siesta dans Mendoza: tout ferme.... Et voilà notre deuxième guide n'a pas l'air tres réveillé aujourd'hui, c'est sans doute sa première fois. C'est raté pour changer l'argent et pour le permis du même coup.
C'est pas grâve, on retraverse Mendoza pour aller régler ce qu'on doit à INKA et du même coup s'occuper des locations.
On reviendra aux permis apres la siesta. De toute façon nous sommes tous pressés de nous debarasser des quelques 1600 euros que nous devons encore à INKA.
|
|
Nous voilà chez INKA ou nous faisant enfin connaissance avec Carolina avec qui nous avons tous échangé un nombre certain de mails depuis nos pays respectifs:
Nous payons ce que nous devons en euros ou USD, elle se contente d'utiliser le cours du jours tel que trouvé sur internet sans aucune commission.
Carolina nous propose aussi des popotes éstampillées INKA mais nous décidons tous d'aller au K'rouf local plutot que de faire trop de publicité.
| |
| |
Apres avoir payé INKA, nous rejoingons Francois au magasin de location un peu plus loin dans la rue. Ici on trouve tout, du réchaud au duvet en passant par les tentes
|
| | |
Comme nous retraversons un bon bout de Mendoza pour aller acheternos permis nous faisons une halte au K'rouf pour acheter les popotes manquantes et des bouteilles de lait pour les membre masculins de l'expe. Jeff et moi sommes arrivés équipés de France: une bouteille de jus d'orange pour moi et de thé pour Jeff. Ces bouteilles nous éviterons de sortir de la tente par -30 pour aller uriner, ce sont les bouteilles "à large bouche" que demande INKA dans sa liste traduite en français.
|
| |
Nous voilà de retour au bureau des permis, cette fois nous avons pu faire le change. Le permis coûte 200 USD car nous sommes en moyenne saison. Nous découvrons qu'en signant le permis nous acceptons que le docteur du camp de base puisse nous interdire l'ascenssion si il juge notre état de santé pas assez bon. On sent qu'on est pas en Inde, il nous faut renseigner les noms des guides, compagnies d'assurance, personne à prévenir...
| |
| |
La journée se termine par une resto avec nos deux guide. Je tape la discute "montagne" avec Juan P. Il vit dans le Montana où il est guide. Il ne s'en vante pas mais il torche en cascade, et escalade "traditionnelle" comme on dit là bas.
|
| | | |
|